Tu veux ouvrir les yeux
Sur un monde magique
Tu veux rêver un peu
Et croire fantastique
Un monde de douceur
Léger comme de la ouate
Viens vers moi en douceur
Rejoins-moi sous la couette.

Fermes les yeux et oublies tout,
Je t'emmène avec moi
En voyage merveilleux
Au-dessus de pays que tu ne connais pas
Qui s'appelle volupté !
Ou alors tendres émois.
Bercé par une musique
Langoureuse,
Amoureuse,
Je saurais te bercer
De mes tendres baisers

Te caresser doucement
Te voir fondre un moment
Profiter de cet instant
Où tu fermes les yeux
Pour goûter un peu mieux
La saveur acidulée
De mes tendres baisers.

Plié sous mes caresses
Douceur de ta peau
Tu deviendrais paresse
Ou lézard au sang chaud
Je te dessinerais
Tout au bout de mes doigts
Comme Matisse ou Monet,
Peinture rien que d'émois

Tu deviendras cruel
Je deviendrais sensuelle
Tu seras cheval mort
Sous le poids de mon corps
Comme animal repu
D'un repas bien pourvu
Mon corps comme couleuvre
Deviendra vite ton oeuvre
Frissons de ta chaleur
Dans mon monde couleur
Tu n'auras jamais froid
Car je vivrais pour Toi

La Beauté d'une Femme ne réside pas dans les vêtements qu'elle porte,
ni dans sa taille, ni dans la manière dont elle se coiffe.

La Beauté d'une Femme doit être vue au fond de ses yeux car,
c'est la porte de son coeur, l'endroit ou réside l'amour.

La Beauté d'une Femme ne réside pas dans le moule d'un visage,
mais la vraie Beauté d'une Femme se reflète dans son âme.

C'est la compassion qu'elle offre avec amour, la passion qu'elle démontre.
Et, la Beauté d'une Femme, avec les années, grandit."

J'veux pas d'"Je t'aime"
J'veux pas d'"toujours"
Ni même de "Moi, j'te f'rais l'Amour"
Je veux qu'ça dure, je veux qu'ça dure
Que mon amour pour toi soit mûr..

Que les jours qui passent, sans toi
Que les heures s'égrènent d'émois
Et que ce coeur bien trop fragile
Soit sure d'avoir trouver son île

Moi, j'veux pas de serments
Jetés à la sauvette
Je veux qu'ça dure tout le temps...
Pauvre petite Clochette.

Et si le temps qui passe,
Encore et puis encore
Ne te ramènes pas
Sur les bords de mon corps

Que tes yeux dans les miens
Jamais ne se retrouvent
Que tes lèvres, jamais,
Du bout des doigts je touche.

Que ton coeur soit ailleurs
Que tu ne m'aimes pas...

Je resterais une fleur..
Que nul vent ne couche.

Je resterais une fleur.
Une fleur de trépas.

Viens, même au prix

d’ouvrir le couvercle de la tour aux papillons

qui meurent à l’aube multiforme

Si tu tardes à venir ,

me voilà

momentanément morte

subitement réveillée

à vol d’oiseau ignoble

Des cieux ondulants

vers des gouffres opaques

Même si tu t’éloignes je te vois approcher

dans chaque miroir, dans chaque fenêtre

les fantômes aux costumes

je t'attends en vain

a l'orée de l'éternité...